50% des maux de dos, des névralgies et des tendinites sont dus
aux viscères.
Comment fonctionne le système viscéral ?
Les organes (foie, estomac, intestins, etc.) du corps humain sont en mouvement au quotidien.
Ces mouvements naturels et imperceptibles peuvent connaître des dysfonctionnements. En effet,
une mauvaise mobilité de ces organes peut entraîner un problème au niveau des nerfs, de la
mobilité ou de la circulation vasculaire. Ces dysfonctionnements, dus à des adhérences ou des fixations, sont à l’origine de différents maux comme des douleurs aux genoux ou au dos, des troubles digestifs, des ballonnements, des
constipations ou encore des diarrhées. La plupart du temps, les problèmes de mobilité sur un
organe vont avoir des répercussions sur d’autres organes.
Le système nerveux de notre corps permet la circulation d’informations entre le ventre et le
cerveau et vice versa. Ainsi, un problème identifié par votre estomac peut être remonté au
cerveau qui l’interprètera lui aussi pour donner une réponse.
La thérapie viscérale va aider le corps a retrouvé la mobilité notamment dans la zone où le
dysfonctionnement a été identifié.
Quelles sont les techniques et les modes d’action ?
Les manipulations viscérales sont très douces. Par des tests manuels, le
thérapeute recherche les tensions anormales des fascias et des ligaments
qui "accrochent" les viscères à l'appareil squeletto-musculaire.
Le
thérapeute, avant de traiter un viscère, utilise des tests spécifiques. Ils permettent de tester les axes, les amplitudes de motilité de viscères ainsi que leur mobilité. La technique suivra automatiquement par un étirement de la
structure lésée.
Le crâne est un miroir, une parabole qui reçoit les informations émanant
du reste du corps. En le palpant, en “l’écoutant” c’est à dire en posant les
mains de façon délicate à des endroits bien précis, le praticien a une idée
de l’état de vitalité de son patient.
Intérêts et Indications d’un traitement viscéral et crânien ?
Voici une liste non exhaustive
:
Troubles digestifs (Diarrhée, constipation, ballonnements,
reflux gastro oesophagien, «hernie hiatale», douleurs
abdominales chronique (non devinées par le corps médical)
Troubles de la circulation (jambes lourdes…)
Certains troubles gynécologiques et urinaires
Lombalgies, dorsalgies, cervicalgies, douleur articulaires
diverses et récidivante ne passant pas avec les traitements
de thérapie manuelle «classique»
Céphalées (maux de tête), migraines
Troubles ORL (rhinites, sinusites… (technique crânio-sacrale disponible dès cet automne serait plus adaptée)
ATM – Bruxisme (technique crânio-sacrale disponible dès cet automne serait plus adaptée)
Etat d’hyper-nervosité
Troubles du sommeil
Fatigue, perte d’énergie
Tous les trucs en «ite», plus il y’en a, plus c’est viscéral!
Anxiété, stress…
Contre-indications potentielles d’un traitement viscéral et crânien ?
Voici une liste non exhaustive
:
Tumeurs connues
Ventre de bois signifiant une pathologie sous-jacente
Fièvre, états grippaux
Infection urinaire ou similaire en cours (attendre que le
traitement médical soit terminé avant d’intervenir). Par contre très bien de traiter les suites d’infections
urinaires, coliques néphrétiques, calculs rénaux
Si doutes ou suspicion de calculs, ne pas traiter
(Signe de Murphy, douleur locale, état subfébrile…)
Femmes enceintes: au début pour prévenir les
gastralgies oui, ensuite s’abstenir, ou alors tout léger.
Grossesse extra-utérine, encore faut-il la deviner!
Du moment que vous avez un doute quelconque,
abstenez-vous et demandez des examens
complémentaires!